Sur les rives du fleuve Sanaga comme dans les collines du Nord, un nouveau scénario politique se joue, chargé de promesses et de suspense et ce, sans que le nom du futur président ne soit encore dévoilé. L’histoire, en réalité, ne commencera véritablement à se révéler que dans la nuit du 12 octobre 2025, lorsque les bulletins tomberont et que le visage du vainqueur sera enfin libéré de l’ombre.
Douze prétendants dans l’arène
Avant de connaître celle ou celui qui hérite du fauteuil présidentiel, il faut d’abord faire connaissance avec les acteurs de cette joute électorale. Douze personnalités politiques chacune portant un espoir, une ligne idéologique, un pari sur l’avenir sont officiellement en lice. Voici ce qu’on en sait, sans les départager.
Le candidat de la majorité sortante
Paul Biya, ce dernier véhicule la continuité du parti dominant, présent depuis des décennies. Il incarne le pilier institutionnel, l’effet de relais d’un pouvoir solidement ancré, et invoque la stabilité comme argument de campagne.Un ancien haut responsable reconverti
Issa Tchiroma, figure qui a longtemps navigué dans les coulisses du pouvoir, il a décidé de quitter les cercles officiels pour incarner, cette fois, une alternative « de l’intérieur ». Il se présente avec l’étiquette d’un parti dissident ou minoritaire, piochant dans l’expérience du système tout en promettant des réformes.Le porte-voix de l’opposition unifiée
Bello Bouba, plusieurs partis de l’opposition ont tenté de se rallier derrière cette personne pour maximiser les chances de briser le monopole du parti dominant. Il incarne l’idée d’un front rénové, d’un réveil collectif.La voix de la jeunesse
Elu autour de la quarantaine ou un peu plus jeune encore, ce candidat mise sur le renouvellement générationnel. Il propose un programme fortement numérisé, tourné vers les technologies, l’emploi des jeunes, et la rupture avec certains modèles hérités du passé. Par exemple, Cabral Libii, à 45 ans, est l’un des plus jeunes en lice et a déjà appelé à la vigilance électorale. rfi.frLa femme élue mairesse devenue candidate nationale
Présidente d’un parti local, ancienne maire ou élue territoriale, elle incarne une double rupture : celle du genre dans l’arène présidentielle et celle d’un enracinement local porté à l’échelle nationale. Hermine Patricia Tomaïno Ndam Njoya, par exemple, de l’Union Démocratique du Cameroun (UDC), a déposé sa candidature comme figure de ce type d’action politique. WikipédiaL’opposition historique
Issu du parti autrefois dominant de l’opposition, il tente une démarche de renouvellement ou de révolution contrôlée .Le militant de toujours
Akéré Muna, fidèle de l’opposition de longue date, cette personne a participé à plusieurs scrutins, mobilisé sur les droits humains, la bonne gouvernance, et s’appuie sur un parti d’idéaux. Elle peut être moins visible médiatiquement, mais porte un capital de crédibilité dans les quartiers, les associations, la société civile.Le technocrate
Sans un long passé politique électoral, ce candidat met en avant ses compétences (économiques, financières, administratives) et propose une alternative « pragmatique ». Il dit qu’il ne sera ni de gauche ni de droite, mais de l’efficacité.Le régionaliste
Issu d’une région périphérique du pays, ce candidat revendique un programme de décentralisation renforcée, de justice territoriale, ou de rééquilibrage des ressources nationales vers les provinces moins favorisées.L’homme du milieu rural ou du secteur agropastoral
Son discours s’adresse particulièrement aux zones rurales, aux agriculteurs, aux éleveurs : sécurité des terres, accès à l’eau, soutien aux petites exploitations. Il incarne la « voix du terroir ».Le représentant d’une petite formation émergente
Hiram Iyodi, ce candidat est à la tête de l’un des partis plus récents, souvent sans élus au parlement, mais très présent dans certains microcosmes (jeunes, diaspora, plateforme numérique). Il capitalise sur le désir de nouveauté.Le candidat porté par un mouvement trans-partis
Ni totalement opposition, ni totalement allié, ce profil essaie de capter les électeurs déçus des deux camps. Il peut être soutenu par des coalitions locales, des associations citoyennes, ou des alliances ponctuelles.
Le pari discret d’une connexion entre électeurs et diaspora
Ce qui rend cette élection plus que jamais symbolique, c’est l’importance de la diaspora dans le processus politique national. Chaque voix compte que ce soit celle d’un électeur au village ou celle d’un Camerounais vivant à l’étranger, dépensant ses efforts pour rester connecté, envoyer un soutien à sa famille ou simplement suivre les débats dans sa patrie.
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Suspense jusqu’au dernier bulletin
Ce matin-là, le pays s’est réveillé dans le même suspense qu’hier. Aucun nom n’est encore proclamé, aucun drapeau n’est définitivement hissé. Le candidat de la majorité, le dissident, le jeune espoir ou la technocrate tous restent en lice. Dans l’attente des résultats, les discussions vont bon train, les alliances se conjecturent, les stratégies s’élaborent.
Mais à la fin, le verdict appartiendra aux urnes du 12 octobre 2025. C’est cette date et cette date seulement qui sortira de l’ombre le nom unique du président. Parmi les douze visages en lice, l’un deviendra l’incarnation du choix national. Jusque-là, il faudra humblement patienter.
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