Le secteur de la construction au Québec est en crise !
La pénurie de travailleurs atteint un niveau critique et met en danger la réalisation des projets d’infrastructure dans la province. En 2019, l’association de la construction du Québec (ACQ) estimait déjà qu’il manquait 25 000 travailleurs pour maintenir un niveau de travail « normal ». Depuis, la situation ne s’est pas améliorée et a même empiré en 2024, aggravée par les départs massifs à la retraite et l’insuffisance de formations spécialisées. Cette situation met en péril non seulement la compétitivité des entreprises, mais aussi l’avenir des investissements dans le secteur et si rien n’est fait pour renverser la tendance, les défis pourraient bientôt devenir insurmontables.
I - Les causes et les conséquences de cette pénurie de main-d’œuvre
La demande de travailleurs qualifiés dans le secteur de la construction au Québec augmente sans cesse à cause des nombreux projets d’infrastructure qui sont entrepris chaque année dans la province. En 2023, il manquait 17 500 travailleurs, un chiffre qui pourrait atteindre 24 000 d’ici 2028 si la tendance se poursuit. Parmi les métiers les plus recherchés on compte les mécaniciens d’ascenseur, les soudeurs, les poseurs de systèmes intérieurs, les poseurs de revêtement souple et les grutiers. Cependant, les secteurs ayant les plus grands besoins en main-d’œuvre concernent les briqueteurs-maçons, les peintres, les tuyauteurs, les opérateurs de pelles, les électriciens et les opérateurs d’équipement lourd.
La pénurie de travailleurs qualifiés dans la construction au Québec a déjà des effets marquants. Près de 62 % des entrepreneurs signalent une baisse de leur rentabilité, ce qui met en danger la stabilité financière de leurs entreprises. De plus, 61 % doivent refuser des contrats par manque de personnel, et de nombreux projets prennent du retard, ce qui perturbe les échéanciers et fait grimper les coûts. Ensemble, ces problèmes fragilisent les entreprises et ralentissent le développement des infrastructures dans la province. L’association de la construction du Québec (ACQ) estime qu’il manquerait 20 000 travailleurs supplémentaires chaque année. Cette pénurie affecte la compétitivité des entreprises et oblige souvent les dirigeants à travailler plus pour compenser le manque de personnel.
Pour résoudre ce problème, il est essentiel de former et d’attirer plus de talents, de moderniser les méthodes de recrutement et d’encourager l’embauche de travailleurs étrangers qualifiés. Sans cela, l’industrie pourrait encore souffrir à l’avenir.
II - Les solutions pour répondre à la pénurie : l’innovation technologique
Face à la pénurie de travailleurs, l’ACQ propose l’innovation technologique comme solution pour compenser le manque de main-d’œuvre qualifiée. En adoptant des technologies modernes, la productivité sur les chantiers pourrait augmenter, réduisant ainsi la dépendance aux travailleurs.
Un bon exemple est l’automatisation de tâches répétitives, comme le montage de structures préfabriquées. Cela permettrait de réduire le besoin en main-d’œuvre manuelle, tout en rendant les travaux plus rapides et plus précis. Certaines entreprises utilisent déjà des robots pour assembler des murs et des plafonds, ce qui aide à éviter les erreurs et accélère les processus. Les drones sont également utilisés pour surveiller les chantiers, ces appareils permettent de collecter des informations en temps réel afin de détecter des problèmes ou faire le point sur l’avancement des travaux. Cela aide les gestionnaires à ajuster les plannings rapidement sans se déplacer sur le terrain, économisant ainsi du temps et de l’énergie. Enfin, l’impression 3D peut transformer la construction en permettant de créer des matériaux ou même des bâtiments entiers à partir de modèles numériques. Cette technologie réduit le besoin de travailleurs et accélère la construction, tout en limitant le gaspillage de matériaux. Des maisons imprimées en 3D sont déjà construites dans certains pays et cette approche commence à être testée au Québec.
L’ACQ appelle à soutenir les petites entreprises pour qu’elles puissent intégrer ces nouvelles technologies. Le gouvernement pourrait offrir des aides financières pour les encourager à adopter ces outils. Il est désormais crucial pour l’industrie de se tourner vers l’innovation pour assurer la réalisation des projets de construction nécessaires à la province.
La pénurie de main-d’œuvre dans l’industrie de la construction au Québec ne cesse de s’aggraver, mettant en danger la compétitivité des entreprises et la capacité de respecter les délais de construction. Si la situation persiste, elle pourrait avoir des conséquences sérieuses pour le secteur. Heureusement, des solutions existent, notamment l’adoption de technologies modernes qui peuvent augmenter la productivité et compenser le manque de travailleurs qualifiés. Il est essentiel que les entreprises et les gouvernements agissent rapidement pour intégrer ces innovations et garantir l’avenir du secteur.
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